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Les cliniques privées
Olivier Faure et Dominique Dessertine
Publié le 2 juin 2013 – Mis à jour le 3 juin 2013
Volume paru aux Presses Universitaires de Rennes en 2012.
On croit volontiers que les cliniques privées, qui occupent une place majeure dans le paysage hospitalier français, sont nées après la Seconde Guerre mondiale, uniquement dans le sillage des progrès de la chirurgie.
Sans négliger ces questions techniques ni l'essor des « Trente glorieuses », ce livre montre aussi que les cliniques et hôpitaux privés ont une longue histoire dans laquelle les facteurs sociaux et politiques jouent un rôle majeur dans ce qu'il faut bien appeler leur extraordinaire succès. Décrire les cliniques amène forcément à évoquer l'histoire et les politiques hospitalières, celle de la mutualité et des congrégations religieuses et plus largement à revisiter l'histoire politique et parlementaire des IVe et Ve Républiques.
Dès la Révolution et pendant tout le XIXe siècle, des établissements privés variés (commerciaux, mutualistes, confessionnels) répondent aux besoins croissants d'hospitalisation que l'hôpital public ne peut, ne veut ou ne sait satisfaire. En 1930, leur rôle est déjà si grand que l'on autorise les assurés sociaux à les fréquenter.
Désormais devenues concurrentes des hôpitaux publics, les cliniques accélèrent leur développement, en particulier grâce à une organisation syndicale efficace qui sait se faire entendre des pouvoirs publics.
De ce dialogue émerge un compromis original qui voit des entreprises privées de plus en plus étroitement associées à une œuvre de santé publique.
Sans négliger ces questions techniques ni l'essor des « Trente glorieuses », ce livre montre aussi que les cliniques et hôpitaux privés ont une longue histoire dans laquelle les facteurs sociaux et politiques jouent un rôle majeur dans ce qu'il faut bien appeler leur extraordinaire succès. Décrire les cliniques amène forcément à évoquer l'histoire et les politiques hospitalières, celle de la mutualité et des congrégations religieuses et plus largement à revisiter l'histoire politique et parlementaire des IVe et Ve Républiques.
Dès la Révolution et pendant tout le XIXe siècle, des établissements privés variés (commerciaux, mutualistes, confessionnels) répondent aux besoins croissants d'hospitalisation que l'hôpital public ne peut, ne veut ou ne sait satisfaire. En 1930, leur rôle est déjà si grand que l'on autorise les assurés sociaux à les fréquenter.
Désormais devenues concurrentes des hôpitaux publics, les cliniques accélèrent leur développement, en particulier grâce à une organisation syndicale efficace qui sait se faire entendre des pouvoirs publics.
De ce dialogue émerge un compromis original qui voit des entreprises privées de plus en plus étroitement associées à une œuvre de santé publique.
Mise à jour : 3 juin 2013