- Culture,
- Sciences sociales,
Rome, cité universelle - De César à Caracalla 70 av J.-C.-212 apr. J.-C
par Catherine Virlouvet (dir.), Nicolas Tran et Patrice Faure
Publié le 17 mai 2018 – Mis à jour le 17 mai 2018
L’histoire de Rome que dépeint ce volume est celle de l’apogée d’un empire « mondial ». Comment une petite cité est-elle parvenue à dominer un ensemble de terres s’étendant de l’Écosse et du Danube au désert africain, de l’Atlantique au Proche-Orient, et à établir cette domination de manière assez durable pour marquer profondément l’histoire de tous ces territoires ?
Le succès de la domination romaine tient pour bonne part à une conception ouverte de la citoyenneté. Le recensement de 70 av. J.-C. régla un conflit qui avait opposé Rome aux Italiens, une vingtaine d’années auparavant. Tous les hommes libres de la péninsule formèrent désormais le populus Romanus. Près de trois siècles plus tard, en 212 apr. J.-C., Caracalla attribua le bénéfice de la civitas Romana à tous les habitants libres de l’empire. Or, durant la période délimitée par ces deux mesures, les possessions romaines s’étaient étendues bien au-delà des rivages de la Méditerranée. Cette expansion fut l’œuvre collective des soldats romains et de leurs chefs. Garants d’une domination qui se prétendait universelle, et qui avait pour siège la plus grande ville de l’Antiquité, les princes adaptèrent la Cité au gouvernement du monde. L’ouvrage examine cette histoire en recherchant la cohérence d’une construction impériale singulière, qui servit – plus tard – de modèle à bien d’autres.
Dirigé par Catherine Virlouvet, cet ouvrage a été rédigé par Nicolas Tran et Patrice Faure, maître de conférences en histoire ancienne à la Faculté des Lettres et Civilisations.
Pour plus d'informations, consultez la fiche de l'ouvrage sur le site de l'éditeur Belin.
Patrice Faure a participé à une présentation de cet ouvrage à la Librairie Mollat à Bordeaux en avril 2018.
Le succès de la domination romaine tient pour bonne part à une conception ouverte de la citoyenneté. Le recensement de 70 av. J.-C. régla un conflit qui avait opposé Rome aux Italiens, une vingtaine d’années auparavant. Tous les hommes libres de la péninsule formèrent désormais le populus Romanus. Près de trois siècles plus tard, en 212 apr. J.-C., Caracalla attribua le bénéfice de la civitas Romana à tous les habitants libres de l’empire. Or, durant la période délimitée par ces deux mesures, les possessions romaines s’étaient étendues bien au-delà des rivages de la Méditerranée. Cette expansion fut l’œuvre collective des soldats romains et de leurs chefs. Garants d’une domination qui se prétendait universelle, et qui avait pour siège la plus grande ville de l’Antiquité, les princes adaptèrent la Cité au gouvernement du monde. L’ouvrage examine cette histoire en recherchant la cohérence d’une construction impériale singulière, qui servit – plus tard – de modèle à bien d’autres.
Dirigé par Catherine Virlouvet, cet ouvrage a été rédigé par Nicolas Tran et Patrice Faure, maître de conférences en histoire ancienne à la Faculté des Lettres et Civilisations.
Pour plus d'informations, consultez la fiche de l'ouvrage sur le site de l'éditeur Belin.
Patrice Faure a participé à une présentation de cet ouvrage à la Librairie Mollat à Bordeaux en avril 2018.
Mise à jour : 17 mai 2018